Bilan démographique 2016 en Bretagne : à nouveau plus de décès que de naissances

Au 1er janvier 2016, la population de la Bretagne est estimée à 3 310 000 habitants. Depuis 2011, elle augmente en moyenne chaque année de 18 500 habitants (+ 0,6 %). Ce rythme est légèrement supérieur à celui de la France métropolitaine (+ 0,5 %). L’excédent migratoire est désormais l’unique moteur de la croissance démographique bretonne.

Le nombre de décès dépasse à nouveau celui des naissances. Ainsi, en 2016, le solde naturel est négatif en Bretagne pour la deuxième année consécutive. Le nombre de naissances, en baisse en 2016, n’a pas compensé la poursuite de la forte hausse du nombre de décès dû au vieillissement de la population et à l’arrivée des baby-boomers dans le 3e âge. L’âge moyen des Bretons s’établit à 42 ans, soit 1,3 an de plus que la moyenne d’âge française. Le nombre de Pacs franchit la barre des 10 000 unions. Il se rapproche ainsi du nombre de mariages (10 700), en baisse depuis quinze ans.

Au 1er janvier 2016, la Bretagne compte 3 310 300 habitants. Depuis 2011, la population bretonne augmente en moyenne chaque année de 18 500 personnes (+ 0,6 %). Ce rythme de croissance est un peu plus rapide qu’au niveau national (+ 0,5 %) et classe la Bretagne au 7e rang des 17 régions françaises.

Un solde naturel à nouveau négatif

Toutefois cette croissance repose sur l’excédent migratoire (définitions) de la région, puisque le solde naturel (définitions) breton est négatif en 2016, comme en 2015. C’est la deuxième année consécutive que le nombre de décès dépasse celui des naissances. En effet, la Bretagne a toujours connu un solde naturel positif au cours des 19e et 20e siècles, à l’exception des années de Première et Seconde Guerres mondiales.

Après la Nouvelle-Aquitaine dès 2012 et la Corse en 2013, la Bretagne et la Bourgogne-Franche-Comté rejoignent les régions pour lesquelles le solde naturel est négatif en 2015. En 2016, ces quatre régions demeurent les seules dans cette configuration.

En 2016, le solde naturel reste positif en Ille-et-Vilaine, à hauteur de 3 700 personnes (figure 1). Il est fortement négatif dans les trois autres départements bretons, notamment dans le Finistère (– 1 800) et les Côtes-d’Armor (– 1 780) qui se placent désormais aux 3e et 4e rangs des départements français les plus déficitaires.

Voir l’étude complète sur le site de l’Insee

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